Premier jour à Boô-Silhen et un temps vraiment superbe. Pourtant, au départ de Toulouse, le ciel est gris mais la température déjà très douce. Nos vaillants montagnards se sont regroupés pour la plupart à la sortie du péage de Muret. Sur la route, quelques gouttes font croire que la météo s’est trompée mais c’est juste un leurre. À l’aire du Comminges pour le café, le ciel s’entrouvre et dévoile les Pyrénées, un superbe panorama, pour motiver les cyclistes à remonter en voiture.
À l’arrivée, nos coureurs prennent possession de leurs logements, les voitures se vident à mesure que les gîtes se remplissent. Les vélos sortent des coffres et brillent sous le soleil qui maintenant est bien présent.
Les cyclistes sont enfin prêts, le programme du jour élaboré par Michel Vi et Dominique C emmènera nos valeureux cyclistes au cirque de Troumouse et, au retour, ils feront une virgule au barrage des Gloriettes. Nos cyclistes s’élancent donc à l’assaut de ce fameux cirque pyrénéen. Robert a sorti de son coffre un vélo Blanchi tout neuf, le tout obtenu pour une bouchée de pain. Le départ est donné après la traditionnelle photo de groupe. Enfin que pour la moitié du peloton : l’arrière-garde reste attendre Jacques qui a mis la chaîne dans les rayons. Une intervention providentielle de Christophe, équipé de ses gants de chirurgien, remettra le vélo en état permettant à tout le monde de partir par cette fameuse piste cyclable reliant Lourdes à Pierrefitte. Elle permet à tous de faire monter les organismes en température, même si le thermomètre affiche déjà plus de 26°.
À Pierrefitte, nos coureurs sont encouragés par plusieurs grappes de spectateurs répartis le long de la route. La route d’Occitanie prend, en effet, la même route mais eux se dirigent ensuite vers le Tourmalet. Notre peloton s’engage sur la route de Luz, quand les premiers motards doublent le groupe. Ne voulant pas vexer les professionnels par leur aisance naturelle, nos coureurs s’arrêtent pour les encourager. Aussitôt la caravane passée, la progression reprend. Le peloton s’étire puis se regroupe avant de se diriger vers le pont Napoléon. Sur la route vers Gèdre, le peloton s’étire à nouveau des cassures se forment, et c’est un Robert survolté qui rattrape le premier groupe à l’entrée de Gèdre. Là où las pour certains déjà, le peloton se regroupe avant de bifurquer vers Troumouse. Le groupe s’étire de nouveau, Patrick venu à la journée devra rapidement faire demi tour, crevaison avant et arrière. Robert, qui a fait demi-tour à mi pente, l’accompagnera jusqu’au gîte. Devant Claude, Eric et Jean-Olivier mènent un train soutenu, derrière Jean-Marc et Vincent M prennent des photos. Arrivé au restaurant, Jean-Olivier qui a pris un peu d’avance fait demi-tour pour aller chercher les derniers. Claude et Eric qui suivent font de même, mais Vincent revenu tel un chasseur subsonique explique que la route ne s’arrête pas là et qu’il reste encore 3 kilomètres à 9,5% de moyenne. Eric et Claude emboîtent la roue de Vincent M. Cette dernière partie est plus difficile mais le cadre grandiose. Les nuages jouent avec le soleil et la température a légèrement fraîchi. Vincent M très en jambe lâche rapidement Eric et Claude, Jean-Marc ayant terminé ses séances photos revient et passe Claude qui coince un peu sur ces forts pourcentages. Sur le parking au bout de la route, les cyclistes arrivent au compte-goutte. Ils y retrouveront Vincent B (encore un), un ancien du club. Certains seront gênés dans leur progression par le petit train (tiré par un énorme tracteur vert) qui amène les randonneurs du restaurant en contrebas jusqu’à ce départ de sentiers de randonnées. Après avoir englouti les sandwichs, nos cyclistes ne restent pas au frais et descendent vers le restaurant. Dans la descente, ils croiseront Alain M et Vincent A qui ont été gênés par le « petit » train. Au restaurant, ils trouveront Dominique N qui termine cette première partie d’ascension.
Au restaurant, Claude et Eric parcourent le site de long en large et de bas en haut à la recherche d’un point d’eau pour recharger les bidons. Vient ensuite la descente vers le barrage des Gloriettes. Le bitume n’est pas plat alors nos cyclistes restent prudents. Le barrage des Gloriettes se situe en haut d’une petite route longue de près de 3 kilomètres, dont les pourcentages sont loin de la piste du canal du Midi. Dans la première partie, plusieurs passages affichent plus de 14%. Le ciel est couvert et la température bien redescendue, 17°. Mais la vue du barrage est très belle et permet aux premiers arrivés de suivre l’ascension des derniers et de chercher à savoir qui est qui.
Le regroupement est fait, direction Boô-Silhen. La descente jusqu’à Gèdre est rapide. Nouveau regroupement, nombreux en profitent pour recharger les bidons. Ensuite, la descente jusqu’au pont Napoléon est très rapide, le groupe mené par Christophe, Vincent et Eric prend de la vitesse. Trop peut-être. Un virage abordé un peu trop vite et c’est l’ensemble ou presque du peloton qui sort large, très large… Heureusement le pire est évité et nos coureurs sont plus vigilants. À la sortie de Luz, les 3 mêmes reprennent les rennes du groupe et entraînent une partie du groupe à une allure très soutenue vers Pierrefitte. Mais tous n’ont pas pris le bon groupe. Jean-Olivier et son groupe se battent derrière pour recoller. Devant Dominique N retrouve ses jambes et ne boude pas son plaisir de rouler à si vive allure au sein du premier paquet.
À Pierrefitte, nouveau regroupement général pour rentrer tranquillement par la piste cyclable, chacun fantasmant sur la douche, les bières qui attendent au frigo ou le fameux rôti au barbecue prévu pour le soir.
Pour ce fameux rôti, Dominique C prend la direction des opérations, la braise se prépare, pendant que nombre d’organismes récupèrent à l’ombre d’un arbre autour de chips, de bières et d’une délicieuse coppa apportée par Michel Vi. Les discussions vont bon train pour préparer le parcours de dimanche. Tourmalet ! Mais par où, les avis divergent, Barèges, la Mongie, puis enchaînement via Luz-Ardiden ???… La décision sera prise après une nuit de sommeil. Notre hôte est passé nous rendre une visite de courtoisie. Hôte, écrivain et champion du monde de confitures… Un sacré personnage ! En parallèle, le match de barrage Bayonne Biarritz déchaîne les amateurs, le scénario est improbable, les joueurs iront jusqu’à la séance de pénalités pour se départager.
Enfin, le rôti est prêt et l’ensemble apprécie cette viande tendre, ramenée par Robert et cuite par Dominique C à la perfection. Les vins apportés par Francis et Vincent régalent les convives.
Tout le monde essaie de participer au tâches ménagères, on dit que même Jean-Olivier a joué de l’éponge. Vient enfin la traditionnelle marche nocturne sur la piste, mais seuls 5 marcheurs profiteront de la douceur nocturne en bordure du Gave. À 23h, tous regagnent les gîtes fourbus mais contents de cette première journée de montagne.
Photos à venir… La connexion en pays Toy est bonne mais pas suffisante pour charger toutes les prises de vues de ces paysages grandioses.
Le vélo de Jacques sous traitement de choc