Une fois les valeureux flahutes douchés et séchés place à la préparation du repas. Au menu ce soir rôti et aligot. Christophe L reprend du service aux braises, pendant que Vincent et Christophe C s’occupent de l’aligot. Vincent touille, Christophe C maintient la gamelle sur le gass. Michel fait déplacer l’apéro sous le préau, où le barbecue a trouvé refuge.
Le repas se déroule dans la bonne humeur, il est copieux, et arrosé par un petit Saint Joseph très correct. Pour le dessert une salade de fraises a été préparée, et fait le bonheur de la joyeuse tablée. Pour finir Marie-Odile nous rejoint, dans le pensionnat de son enfance, et nous apporte un magnifique brownie qui trouvera de la place dans les estomacs déjà bien remplis de nos coureurs.
C’est repu, que nos protagonistes montent difficilement les trois étages. Ça va bucheronner dans les dortoirs.
Le réveil est difficile, d’autant que la pluie sévit toujours. Les discussions reviennent sur la stratégie à adopter pour la sortie du jour. Passé le déjeuner, de petits groupes vont se promener à Entraygues downtown. Un créneau dans l’après-midi semble possible, une pause sandwichs est organisée avant un départ à 13h.
Tout le monde se prépare, mais c’est en ordre quelque peu dispersé que le peloton s’élance. Mais ils seront tous réunis avant la sortie d’Entraygues. Le ciel est toujours menaçant, et il ne tardera pas à s’ouvrir pour arroser notre équipe. Ça ne va pas durer, quelques kilomètres seulement. À Vieillevie le peloton tourne à droite, et de suite la route se cabre, près de 15%, et ça dure plusieurs kilomètres. Le peloton s’étire. Les organismes soufflent et souffrent. Une fois les gros pourcentages passés, il reste une longue ascension jusqu’à Montsalvy. Là les premiers se regroupent, mais il fait froid. Et 7 mercenaires partent sans attendre l’arrière garde du peloton. En fait 5+2, les 2 Christophe prennent le large dans la descente. Derrière Jacques, Vincent, Jean-Marc, Francis et Éric LC abordent prudemment une superbe descente au bitume défoncé. Derrière les 6 se regroupent et entament eux aussi le ruban de trous émaillé de plaques de bitume, eux aussi descendent prudemment. Les 2 Christophe s’arrêtent pour profiter d’un point de vue, ils seront imités peu de temps après par le club des 5 qui les suivent. Un peu plus bas une intersection, et Francis, qui ferme la marche du club des 5, tourne à gauche alors que les autres sont partis à droite. Au bout de quelques minutes ses quatre compagnons rebroussent chemin pour voir où il traîne. Peine perdue au bout de 200m Éric LC s’arrête, crevaison, Jacques restera l’aider. Heureusement Francis s’aperçoit de son erreur et appelle Jean-Marc. Pendant qu’Éric et Jacques réparent les 6 du groupe 3 en profitent pour passer.
Un peu plus loin le parcours prend un petit pont sur la gauche et repart dans une longue ascension sur des routes tranquilles vers Campouriez. Les 2 Christophe attendent un peu sur le pont les 5 de derrière mais repartent sans les avoir vus. Le groupe des 6 perd un élément au moment de tourner, Patrick préfère rentrer au château qui n’est qu’à 5 kilomètres.
Derrière le groupe des 5 a fini de réparer mais Francis n’arrivera que quelques minutes plus tard. Ils repartent sous un grain, et ils décident de ne pas prendre le petit pont et de rentrer directement à la douche. Mais à l’entrée d’Entraygues la pluie a cessé, le ciel s’est éclairci, Vincent veut continuer. Il repart vers Saint Amans les Cots pour 15 kilomètres d’ascension. Les 4 autres le suivent, un peu réchauffés après le grain.
Dans l’ascension les 2 Christophe avancent à un bon rythme. Derrière le groupe 3 avance aussi mais Serge fausse compagnie à ses camarades et redescend par la route de Saint Amans. Il y croise le club des cinq en pleine grimpette. Les 2 Christophe et le groupe des 6 réduit à 4 maintenant empruntent une route particulièrement difficile, à Bez-Bedène, 2 kilomètres à 16%, le tout sans plage de repos. Après cette petite pastille, c’est la descente sur Estaing et ensuite c’est un faux plat descendant le long du Lot avec le vent de face. Pas simple…
Les 5 arrivés à Saint Amans font demi-tour direction Entraygues, la descente est fraîche, mais belle, un peu humide. Arrivé à Entraygues Vincent n’est toujours pas rassasié et fait une petite virgule au dessus du village, 4 kilomètres à plus de 8%, il n’ira pas plus loin rattrapé par un grain.
Encore une belle journée de vélo dans de beaux paysages, entre éclaircies et averses, mais en petits groupes…
Ce soir Michel et Marie-Odile nous payent l’apéro !
La suite demain.